Habillé pour l'été par les 6e4

Et bien voilà.

Le dernier cours avec les 6e4.

Eh oui, pour cause de brevet, la semaine dernière, c’était la dernière séance, et le rideau sur l’écran est tombé.
(Et hop, l’air de rien, une référence littéraire !!! Et une !!!).

Mes 6e4.
Que je ne retrouverai certainement pas l’année prochaine, car à la suite d’une mystérieuse métamorphose estivale, les 6e4 deviendront 5e4, et même parfois 5e2, ou 5e1, ou 5e6, à dire vrai, tout est possible.
Il en est ainsi tous les étés, et visiblement ça n’émeut personne.

Je décrétai donc récréative la séance du jour.

Et c’est avec émotion que je les observais s’adonner aux jeux de leur âge, à savoir, comparer leur appareil dentaire, se moquer des plus faibles, et pour les filles, échanger leurs tongs pour voir.
Enfin bref, rien de bien transcendant quoi.

À un détail près, car je remarquai du coin du l’œil la carte et l’enveloppe qui passaient discrètement de table en table, afin que chacun écrivît son amour pour le prof de techno (bibi), que ses vacances lui soient douces (t’inquiète gamin, avec mon charter pour Mayotte, t’es pas prêt de me revoir), son regret que tout ce bonheur s’arrêtât soudain (NDA : regrets non partagés), et l’envie irrépressible de le retrouver à la rentrée (oh oui, vivement, ohlala, qu’est-ce que ça va être long !!! Ahahahahaha !!!).

Mais ce que j’ignorais, c’est que d’autres choses se tramaient et que je n’étais pas au bout de mes surprises.

À mi-séance, Fanny, en tant que déléguée m’interpella :
— M’sieur, on voudrait vous dire quelque chose et pis aussi autre chose… aussi…

Vous imaginez ma surprise.

Je tombai des nues.

— Oui mon enfant ???? Quel est l’objet de ta requête ???
— Ben… de la part de toute la classe… heu… et ben…
Les autres :
— Ben allez !! Dis-lui !!!
— Oooh !! Une minute quand même !!!
— Vous laissez Fanny s’exprimer oui ??? Ou merde ????
— Alors de la part de toute la classe… heu… sauf Benjie qu’a pas payé…
— J’ai dit que je payerai demain !!!!
— Oui bon écoutez, vous êtes gentils, laissez parler Fanny… Benjie qu’a pas payé, quel radin çui-là…
— On vous offre cette carte qu’on a tous signée…
— Ooooooooh !!! C’que vous êtes gentils !!! Ben ça me touche beaucoup et… Ooooooh !!! J’avais pas vu !!! Avec un bébé lapin derrière !!!!!! Que c’est mimi…
— Voilà, et on vous offre aussi ça, mais là les mamans nous ont aidés pour choisir, enfin, ma mère, celle d’Amina, mais pas celle de Bourzig…
— Hé m’sieur elle pouvait pas elle avait vidange !!!!
— Pas grave Bourzig… alors voyons voir… mais c’est un bien gros paquet dis-moi… avec un bien bel emballage… des années soixante-dix visiblement… Ooooooooooooooh !!!!!!!!!!!!!!! Voyez-vous ça !!! Un tricot de corps !!!!
— Heu non, c’est un tee-shirt en fait…
— Ouaaaaaaaaaaaaaah !!! Et blanc en plus !!!!! Si je m’attendais alors…
— Voilà et on l’a tous signé, avec plein de couleurs, et vous avez vu… on a écrit « À monsieur Le Prof qu’on adore »…
— Et bien les p’tits loups, qu’est-ce que ça me fait chaud au cœur…
— Mais faut pas le passer à la machine, et pas trop le mettre quoi…
— Ok, mais je le conserverai précieusement… merci à tous, du fond du cœur… ah ben ça alors…

Bien.

Après ces effusions devant lesquelles vous sanglotez sans aucune pudeur et avec une pitoyable complaisance chers lecteurs, et plutôt que de vous noyer dans ce pathos intégral, je vous propose de revenir un instant sur le fameux tee-shirt blanc.

Parce que les mamans, quand elles l’ont acheté, elles n’ont certainement pas voulu prendre de risque avec la taille, donc elles ont pris grand large voyez, que ça fasse comme une petite robe quoi, mais courte la robe quand même, et encore, je me suis contenté de le coller contre moi, juste pour voir, et surtout pas de l’essayer, j’ai encore tout de même le sens du ridicule, et malgré bien des années d’enseignement, un reste d’amour propre.

Alors je l’ai assez vite replié pour le ranger dans le cartable avant que l’un d’entre-eux ne me demande de l’ess…
— Hé m’sieur vous l’essayez ???

Et merde.

— Heu… quoi ??? Le tee-shirt là ?? Ah ben ça tombe bien, j’allais le faire…

Plus le petit bonus pour faire mon intéressant :
— Mais vous faites pas de photos les enfants, vous êtes gentils hein… ahahahahahah !!!

Ce qui déboucha inévitablement sur :
— Ben pourquoi m’sieur ???

Pourquoi pourquoi, y sont marrants eux, et pourquoi pas tant qu’on y est mettre une photo sur le site du col…
— Hé m’sieur !!! Comme ça on la mettrait sur le site du collège pour que les parents y voient !!!!
— Ben voyons, tu m’en diras tant…
— Ooooooooooh !!!! Allez m’sieur !!!!!!!

Que voulez-vous que je fisse ???

Il était donc écrit que ma générosité me perdrait avant que le diabète ne me gagne.

Et oui, voyant leur incompréhension, leur déception, pis bon, c’est mes 6e4 quand même, j’ai accepté d’immortaliser ce moment précieux, et qu’il soit affiché sur le blog de l’établissement.

Ainsi donc cher lecteur, il existe un blog de collège, où tu peux voir une photo de moi en tenue sexy, avec l’air très intelligent du gars qui s’est fait prendre la main dans la culotte. Et bien sûr, tu serais curieux de la voir cette photo, alors je vais te donner le lien de ce blog.

C’est ça oui, tu peux toujours courir.

(Après la narration de cette anecdote croustillante, mais fondant à l’intérieur, je te propose lecteur d’enchaîner dans une ronde échevelée sur la surprise suivante.)

Surgissant du fond de la salle, Bourzig s’approcha avec un petit air que je ne lui connaissais pas, et me tendit un sac.
— Ben c’est un cadeau, c’est de la part de ma mère…
— Ah bon ?? C’est pas un cadeau de toi ???
— Ben aussi oui…

Je saisis délicatement le sac Auchan, écrin précieux aux mille reflets nacrés contenant l’offrande de maman Bourzig, et l’entrouvris curieux et vaguement inquiet, avant que de m’exclamer :
— Oooooooooooh !!!! Mais fallait pas !!!!

Et c’est sous les yeux ébahis de tous les 6e4 que je sortis avec une infinie précaution, telle une hostie rédemptrice que l’on retire du calice, une superbe botte d’asperges aux extrémités langoureusement tendues vers Neptune, prolongeant des tiges flamboyantes aux blancheurs immaculées et finement veinées d’un peu de terre du pays, l’ensemble étant enrubanné en son milieu d’un chatoyant et coquet élastique de couleur pourpre, pour que ça tienne bien.

— Des asperges !!! Et bien écoute Bourzig, je ne sais que te dire, en plus j’adore ça, mais tu lis dans mes pensées ou quoi ??
— Ben un jour vous avez dit que adorez les légumes…
— C’est vrai… et l’info est arrivée jusqu’aux oreilles de maman…
— Oui… et elle aime bien les asperges…

Je remerciai Dieu au passage que dame maman n’ait préféré les topinambours, et j’opérai un rapide panorama de la classe afin de m’assurer qu’il n’y avait pas foutage de gueule sous roche, mais pas du tout, l’effectif semblait radieux et aux anges pour moi, j’adoptai donc la posture du ravi de la crèche.

— Eh bien Bourzig, je ne sais comment te remercier, les mots me manquent…
— Et des asperges, y’en a vingt-quatre, comme les 6e4… vous pouvez vérifier…
— Tiens donc… quelle curieuse idée…
— Allez-y, vérifiez…
— Et comment que j’vais vérifier… vingt-quatre asperges pour vingt-quatre élèves… comme c’est astucieux…
— Et cinq minutes à la cocotte elle a dit ma mère…
— Qui ?? Les 6e4 ??? Ahahahahahahah !!!! Hum… ok, dix minutes, j’ai bien noté…

Ainsi donc chaque élève de 6e4, voulant graver en ma mémoire les instants précieux de cette année ensemble, avait mandaté une asperge pour toucher mon cœur d’artichaut. Asperge dont la troublante analogie au cierge, que l’on peut supposer brûlé à ma gloire, ne t’avait échappée cher lecteur.
Mes chers 6e4, qui par le don d’une denrée périssable, et par l’art subtil de l’antiphrase potagère, exprimaient le vœu de faire de ces moments partagés des souvenirs impérissables. En cet instant, nous procédions par une poignante métaphore agricole, à l’échange solennel des fruits du savoir que j’avais dispensés, contre les légumes de leur infinie reconnaissance, résumant une année d’instruction en une puissante symbolique rurale et nourricière.

— Pis ma mère elle a dit que c’est les dernières de la saison… vous avez de la chance…
— De la chance ?? Je suis verni tu veux dire, la baraka ouais…
— Sinon maintenant, c’est les pommes de terre nouvelles…
— Non ben tu vois, j’aime autant les asperges…

Je remerciai à nouveau notre Seigneur que tous mes élèves, environ deux cent cinquante, n’aient eu l’idée de se pointer avec une pomme de terre en guise d’au revoir, car j’eusse été quelque peu gêné de traverser la cour en tirant un sac de quarante kilos de patates, ce qui aurait pu ternir mon image de dandy, altérer sensiblement ma démarche chaloupée, et subtilement affecter mon port de tête. À moins d’attendre la tombée de la nuit afin de m’assurer d’une totale discrétion, mais restait le risque de déclencher l’alarme et de voir débouler la gendarmerie. Et allez expliquer vous, à des gendarmes médusés, voire un brin soupçonneux, ou complètement hilares, votre présence à onze du soir dans une cour de récré à tirer un sac de patates.

— Un discours !!!! Un discours !!!! Allez m’sieur !! Un discours !!!! Un discours !!!!

Que c’était charmant.

Mais je ne pouvais faire moins.

— Eh bien d’accord… alors heu… Entre ici Bourzig avec ton cortège d’asperges !!! Ahahahahahaha…
— ?!?!
— Oui alors heu… merci pour tous ces précieux cadeaux qui me vont droit au cœur, et pour l’un d’entre-eux, droit dans la cocotte, et sachez que j’avais bien pensé moi aussi à vous apporter des gâteaux, mais j’ai pas pu, parce que je les ai tous mangés, parce que je suis incapable de garder des gâteaux plus d’une journée, croyez bien que je le regrette, d’autant qu’ils étaient super bons, et que vous vous seriez régalés, et ça me brise le cœur, oh que je suis malheureux, mais comme vous le savez, c’est l’intention qui compte, et la mienne était bonne, et rien que ça, je sais que ça vous comble de bonheur, mais ne me remerciez pas, c’était de bon cœur…
— ?!?!
— Voilà…
— Bouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh !!!!!!!!!!!!! Remboursez !!!!
— Qui a dit « remboursez » ?!?!!
— …
— Mais je plaisante !!! Allez, j’ai amené cinq Brossard au chocolat, normalement y’a de quoi étouffer toute la classe… Allez, Fanny et Bourzig, vous servez tout le monde, et s’il vous plait, vous tous, n’en mettez pas partout, merci…
— Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!!!!!!!!

Et voilà, tandis que les 6e4 se sustentaient, je passai en revue le matériel, vérifiai les ordinateurs, virai les images pornos mises par les 3e en fond d’écran, sans doute un dernier clin d’œil ému à leur prof de techno, alors j’essuyai négligemment les quelques larmes s’écoulant de ce trop plein d’émotions. Avant que d’autoriser les 6e4 à recouvrir d’une épaisse couche de craie mon joli tableau, créant au passage un épais nuage de fumée, et ce, dans un infâme bordel.
Puis la sonnerie précipita les loupiots hors de la salle dans une cacophonie indescriptible alors que Christophe arrivait, manquant se faire écrabouiller par la meute déchaînée.

Sacrés gamins va.

— Comment va le père Christophe ???
— Va bien… oh des asperges, t’as fait ton marché avant de venir ??
— C’est les gamins, en cadeau de fin d’année…
— Ben dis donc, y se sont pas moqués de toi… ahahahahahahahahah !!!!

Ainsi donc il était écrit que je boirais le calice jusqu’à la lie.

Ensuite, Christophe m’aida à faire le ménage, car visiblement j’avais oublié de dire à mes 6e4 de ne pas en mettre partout, et nous devisâmes longuement balai en main sur l’avenir de l’humanité, avant que d’être saisis par une furieuse envie de déconner, et de nous battre avec les balais, vous avouerez que c’était tentant, et péter un néon au passage.

Alors je rejoignis la fenêtre et fixai l’horizon.

Christophe s’approcha, me tendit mes lunettes de soleil (de superbes Ray Ban modèle Aviator, putain c’te classe !!), car lui seul savait lire l’émotion derrière cette décontraction musculaire de façade, cette beauté d’une virilité simple, voire simpliste, ce hâle discret rehaussant ces sémillantes pommettes, cette élégance droite aux lignes épurées, ces pectoraux saillants dominant ces abdos excessifs, ce corps flamboyant à la plastique délicatement ouvragée (ouais heu… je décris de mémoire hein, on est d’accord, tout n’est pas rigoureusement exact, j’essaie d’aller à l’essentiel quoi), et me glissa les rênes de mon cheval, il était temps de reprendre mon chemin.

Reprendre mon chemin sur le long sentier épineux qui mène à l’indicible grâce, où chaque pas te rapproche inexorablement de l’ultime transcendance, où chaque jour mille épreuves entraveront ta quête, à la recherche de l’inaccessible étoile, car tel est mon destin, ma quête, la quête de mon graal, mon unique graal : le nichon absolu.

Et je m’en vais au vent mauvais, bravant couettes et oreillers, pourfendant strings et bonnets…

51 réflexions sur "Habillé pour l'été par les 6e4"

  1. j’aurai bien aimé être là pour voir ça, et je compte bien la trouver cette photo de toi en T-Shirts-chemise de nuit (en espérant que tu n’aies pas menti.

  2. toujours aussi bien écrit… quelle émotion de voir se dissoudre la 6ème4 millesime 2008! Vivement l’année prochaine pour les p’tits nouveaux… Bonnes vacances M. Le Prof!

  3. Bravo !

    C’est brillant !

    J’ai découvert ton blog récemment, toi Charly le Prof, et je dois avouer que j’ai vraiment passé des excellents moments (d’ailleurs, il me reste pas mal d’articles à lire, cool !)

    Une génération s’en va, une autre va venir… Vivement la rentrée !

    Et t’as oublié un détail su-per important : qui sont les redoublants ? Qui va prendre la place de Bourzig dans ton cœur ?

    En tout cas, continue à nous faire rêver, c’est vraiment une image rafraichissante et très plaisante du Prof que tu donnes.

    Merci =)

  4. Conclusion en beauté

    Si qqun trouve la photo, qu’il poste le lien ! nyark nyark…

  5. Finalement …

    You’re a poor lonesome cow-boy, aren’t you ?
    Quelque part entre Lucky Luke et Clint Eastwood …
    Texte émouvant s’il en fût. Tu frappes au cœur plus vite que ton ombre, en fait !

  6. Le texte est à la hauteur du tee shirt !…long et gentillet à souhait !
    Bravo Charly, tu termines en beauté !
    Bonne chance pour la quête de ton graal, mais ne pourfends pas trop vite !

  7. Bonnes vacances

    Encore un texte d’une très grande qualité qui m’a plongé dans un abîme de nostalgie salvatrice face à la dureté de cette insondable situation.

    N’abuse pas trop de la gisquette !!

    On se revoit à la rentrée ;)

  8. Belle conclusion à cette année scolaire si rivche en émotion! Bravo monsieur le Prof!et merci pour le com’!

  9. Bonnes Vacances !!!

    Et encore 1000 fois merci pour tous ces merveilleux textes qui parfois me faisait faire un bond en arrière et me rappelai tout simplement mon enfance.
    Un tee-shirt et une botte d’asperge, je crois que tu as été + que gâté !!! Veinard …
    Bonnes vacances, profites-en bien et revient nous en pleine forme.
    BYEBYE

  10. Que la force soit avec toi!

    N’oublie pas dans ta quête Excalibur ou tout autre ustensile nécessaire au bon chevalier que tu es. Qui sait, Dulcinée et Mirabelle tomberont sous ton charme tôt ou tard.

    PS: Quelle chance qu’ils ne t’aient pas offert un slip Kangourou….

  11. Clin d’œil au Splendid ;)

    … » Oh, une serpillière. Vraiment Thérèse vous m’avez gâté ! »
     » Heu non, Pierre…c’est un gilet. »
     » Oh, ben oui suis-je bête il y a 2 trous pour passer les bras. Je me disais justement hier soir, qu’il me manquait qque chose pour descendre les poubelles…je suis RAVI, Thérèse ! »…

    C’est qd même mignon de leur part.
    Après tout, c’est l’intention qui compte !

    A bientôt !

  12. bon, le premier qui trouve la photo y fait pas son égoiste, hein?….
    et comment çà en vacances?
    on est encore en juin, non, et puis 2 mois de vacances c’est trop tu vas t’ennuyer sans nous
    chui sure
    meme avec Isabelle, meme avec une bière, meme…

  13. Dis, tu le mettras au moins le tee shirt pour aller à Mayotte?…je suis sûre que tu vas faire un tabac chez les gisquettes locales.

    Et puis si tu te perds, on saura que c’est toi, … on veut être sûrs de te retrouver.
    Au revoir, au revoir, président!…euh!…
    Charly !

  14. Gloups !!!… serais je cette personne
    qui sait lire l’émotion de notre Charly ?

    Si tu le dis, alors t’as raison de penser ce que tu penses, parce que moi j’avais pas vu que t’étais ému avec tes sémillantes pommettes…
    je croyais que tu te donnais un air, avec tes asperges à la main, mais bon !…on est pote quand même ?!
    Ton Cricri qui t’aime .

  15. Charly, c’est décidé. L’attente sera trop longue. Je ne passerai pas mes deux mois de vacances (héhé moi aussi) sur le net à te chercher.
    Alors, j’ai fait une folie … j’ai pris un billet pour Mayotte. C’est là que je te trouverai.
    Pour que tu me reconnaisses, je porterai un T Shirt avec l’inscription : Charly je suis là !!
    Tu as raison, ne porte pas le T Shirt taggué, reste torse nu…
    Sois fort, j’arrive !

  16. hé bé!

    L’été s’annonce chaud chaud chaud!
    bonnes vacances gros dégoutant!

  17. Bonnes vacances

    Ils ont du bol tes 6èe 4….. parce que tu parles bien d’eux et que nous, ton public dévoué, nous adorons ça…

    Bonne vacances à eux, à Bourzig, à Ginette, Christophe toutes les gisquettes du collège (au fait ceusse qui veulent l’adresse du blog, je croiq que j’lai…) et excellentes parties de pétanque à toi…

    Le velouté d’asperges ça se congèle…

    bisous

  18. Les offrandes aux dignes professeurs de mes enfants j’ en garde un souvenir ému jusqu’ à ce que mon fils s’ est fait moquer par tous les primates de sa classe quand il a offert un bouquet de fleurs à sa professeur. Il en a été tellement choqué qu’ à midi en rentrant à la maison il m’ a déclaré: « Ne me demande plus JAMAIS d’ offrir quoi que ce soit à un professeur », toute la classe m’ a traité de tous les noms peu flatteurs imaginables, je n’ ai jamais été aussi bête de ma vie.
    Ainsi j’en pris note à mon grand regret. Nous n’ avons jamais plus fait le moindre cadeau à un professeur sauf en cas de collecte collective.

    Sinon, tes élèves ont dûment pensé à ta santé en t’ offrant des asperges à profusion quand toi tu leurs as offert des Brossard au chocolat bourrés de graisses trans (hydrogénées) cancérigènes et qui bouchent leurs jeunes artères. T’ es ignoble sur ce coup là. Y a pas plus nocif que ce paquet de gâteau, le plus nocif actuellement sur le marché.
    Quoique, il suffisait que Cricri en guise de boisson amène du Destop et on leur débouchait simultanément la tuyauterie.

    Bonnes vacances Charly, bisous et à tantôt!

  19. Fantastique!

    Magnifique article on sent poindre l exaltation des vacances, un trop plein d’inspiration, bref maintenant que le 6e4 ne sont plus là tu n arrives plus à te vider de cet afflux incessant d idées.
    Y a plus qu à espérer que tu laisses pas tomber tes lecteurs comme tu l as fait de tes élèves en cette periode estivale!

  20. Bonnes vacances! Excellent article! J’adore le ‘4 brossard au chocolat, de quoi étouffer toute la classe’ Enormissime!!!! Vivement la suite avec les nouveaux eleves de la rentrée prochaine!!

  21. Bravo, je t’ai découvert il n’y pas très longtemps. Tu écris bien, avec beaucoup d’humour et de sensibilité; et je retrouve dans tes descriptions des 6e4 certaines caractéristiques de mes élèves… Bonnes vacances et bonne quête d’absolu…

  22. De bonnes vacances à Monsieur le Professeur! Depuis le temps que je lis ce blog en m’écroulant de rire devant l’ordinateur, ça me semblerait un peu ingrat de ne pas poster à une telle occasion même s’il est vrai que mes commentaires sont très rares…:)

  23. Oh la la je ne suis pas couchée car
    JE VEUX VOIR LA PHOTO !!!
    Je vais passer la nuit à chercher
    bon, je commence par relire les articles pour chercher des indices…

    J’adooore te lire Charly !!!
    Quelle fierté d’avoir un com de Charly …
    J’ai failli en faire un billet !
    Je ne te dis pas encore bonnes vacances car j’espère te lire encore un peu avant ton départ pour Mayotte.
    Tu m’emmènes dit ?

  24. Ahhhhhhhhhhh .. je rattape le temps perdu, je m’étais égarée par-ci, par-là !!
    Tes derniers articles sont terribles !! (désolée, je trouve pas de mots assez forts pour dire ce que je ressens … -;)
    Je suis ravie de te retrouver, et dans une forme olympique !!

  25. Super découverte ton blog !

    En terminale (en des temps lointains…), nous avions offert un cactus à un de nos profs ! Et ça n’était pas une déclaration d’amour !!!

    Bises Charly !

  26. QUI VEUT DES PHOTOS?

    Alors il parait qu’il y en a qui veulent des photos de toi Charly. Surtout des femmes tu dis. ben voyons Môssieur se la pète toujours un peu. Et bien tu connais ma générosité alors je vais en donner des photos moi because j’en ai MOI des photos. Bon c’est peut-être pas le Charly que vous allez aimer les filles je vous préviens mais celles où il est à son avantage (y en a 2 ou 3) vous pensez bien que je vais pas les mettre en ligne….Celle que je vais diffuser en premier ce sont celles du repas de fin d’année en juin dernier.Que je vous explique : notre Charly avait décidé de faire un mano à mano au jaune avec le Principal. Petite précision Charly avait attaqué avant au scotch avec Cricri mais pas un truc du commerce non quelque xhose que Cricri avait ramené direct d’Ecosse : le genre boisson d’hommes pour ceux qui connaissent leur classique, format alcool du mexicain. Alors après mon Charlot s’est mis au ricard avec le principal. C’est le mélange qu’il a pas aimé je crois enfin vous verrez sur les photos. Ça donne pas une idée immédiate de l’amour si vous voyez ce que je veux dire, c’est pas la bombe sexuelle quoi. Tu vas passer me voir avant de partir Charly?

  27. Bravo pour ces articles pétillants. Je passe un bon moment à chaque lecture.
    Bonnes vacances.

  28. Moi tati je veux bien les photos…

    …pour casser immédiatement la tendresse que j’ai éprouvé envers « Charlie le mélancolique » à la description de cette dernière journée ! Comme cela la photo d’un  » Charlie chocolat bleu pâle » me remettra les deux pieds sur terre pour attendre le retour du chasseur de gisquette en septembre sur ce blog

  29. Trop de commentaire tue le commentaire.
    Alors je te dis juste merci pour ces quelques lignes et ce sourire.

  30. C’est trop meugnon !

    Ils sont adorables, ces 6e4, vraiment !

    Pour les asperges, j’aurai pensé à une autre métaphore, mais bon, j’ai l’esprit mal tourné.
    Enfin.

    Maintenant que les cours sont finis, j’espère qu’on aura des nouvelles des gisquettes qu’un tel T-shirt ne manquera pas de faire pâmer !

  31. photos aussi svp!

    Coucou, je découvre ce blog et j’avoue que je suis séduite par le style! Des billets de cette longueur, je ne les lis pas toujours en entier mais là c’était trop court! Dommage, j’arrive en fin d’année scolaire mais je reviendrai fouiller dans les archives héhé!

  32. Je découvre ce blog et je tombe sous le charme !

    Il est superbe ce billet, j’ai même eu les larmes aux yeux…et j’ai bien ris, aussi.

  33. En attendant les prochains 6°…

    Bonsoir Charly!
    Je découvre ton blog ce soir… Dommage : juste avant de partir en vacances! Sourire! Comme on les aime ces petits 6°! Vivement la rentrée qu’on en retrouve d’autres aussi petits et aussi adorables! Je suis prof aussi et ça fait bientôt trente ans que je les aime ces bouts de chou! Les 6° sont mes préférés!
    Je reviendrai te lire à la rentrée! Promis! J’ai mis ton blog en favori!
    Bisous et bonnes vacances!
    Bluechris

  34. habillé pour l’été :-))

    pas pu résister à parler de ton blog sur le mien, trop sympa humour comme je l’aime … tu es en lien chez moi…bye à bientôt

  35. belle découverte

    je surfais sur la blogosphère, et oui j’ai troqué un moment mes planches à voiles, et là qu’elle belle rencontre, je viens de passer un super moment a lire ton dernier com, tu donnes une belle image du corps enseignant :-), dommage que mon fils ne t’ai pas en tant que prof, il aimerait peut être un peu plus l’école, :-) et j’irai peut être avec plus de plaisir aux réunions :-)
    je me permets de te mettre dans mes favoris, pour te retrouver à la rentrée avec tes petits nouveaux, et en même temps partager cette rencontre du soir avec d’autres
    merci pour ce moment d’émotion, ce fût un plaisir
    bonnes vacances
    nathye

  36. magnifique

    tombé sur votre blog, par le plus grands des hasards, je me permets de vous féliciter pour votre plume. je ne suis pas étonné que vos élèves pour offre des cadeaux en fin d’année, car celle ci a du être belle avec vous.
    cordialement

  37. J’suis un peu frustrée de ne pas voir le T-shirt, mais bon, tout ça est tellement bien raconté que ça vaut le coup. Elles étaient bonnes les asperges ?

  38. O_o* ( quoi c’est pas un titre ??? )

    Tout d’abbord bonjour ( ou plutôt bonsoir, voire bonne nuit) et ensuite bravo.
    Bravo parce que je n’ai lu qu’un seul article ( l’avant dernier ) & que j’ai déjà bien ri ! Parce que ça rapelle des bons souvenirs, parce que moi aussi j’étais en 6ème 4 :’-) ( bon il ya longtemps d’accord…).
    Je trouve que c’est bien écrit comme petite histoire.

    & puis, c’est des profs comme ça qu’on aurait tous voulu avoir, ce sont de ceux-là qu’on se rappelle le mieux & surtout le plus longtemps. :-)
    Bonne continuation s’il y a une suite.
    Je reviendrai !

  39. EXCELLENT le dernier !!!!!

    mais dis-moi quelle est l’adresse de ton blog charly ????

    ou plutôt devrais-je dire …Shar Li ?(lol)

    bon et sinon je veux voir la photo !!!

  40. Telle une Fanny…

    Je vous offre un cadeau. Un cadeau qui vient du cœur, mais qu’on a un tantinet honte d’exhiber.
    C’est un présent pour vous récompenser d’une année que j’ai passée à vous lire, l’air de rien, tout discrètement dans l’anonymat le plus total, faisant remonter à la surface ces souvenirs de l’époque où j’ai été tantôt une Fanny, mais un Bourzig un peu aussi, bref… ces années dont je n’ai pas assez profité, dont je suis nostalgique …
    Bon voilà, je vous décerne un prix sur mon blog.
    Ainsi je fais revivre un peu la collégienne que j’ai été.
    Même si aujourd’hui je sais. Je sais ce que vous pensez de nos cadeaux de fin d’année ! INGRAT ! =)

  41. Métaphore agricole…

    La douce blancheur de vos asperges ramène à mon esprit le souvenir précieux d’un de mes professeurs, érudit maudit, rendu un jour furieux par une centaine d’étudiants moyens (contraste brutal avec l’érudition du Maître) qui, comme tous étudiants moyens interrogés sans pré-avis, baissaient à l’unanimité les yeux sur leurs notes (revêtues soudain d’un intérêt incommensurable). Le Maître, outragé par notre inertie, (et après un silence de mort) ne put contenir sa colère et fustigea la déplorable nonchalance de nos esprits obtus de profanes inconsistants voués sans nul doute à l’échec (post)scolaire si nous ne cultivions pas les germes (d’ailleurs quasi inexistants) de nos boites à idées (par ailleurs quasi stériles). A bout de souffle, et pour (me semble-t-il) appuyer par une métaphore au fort pouvoir évocateur sa poétique description de notre encéphalopathie spongiforme pandémique chronique, il conclut sa harangue en ces mots :
    « Vous êtes de vraies endives de catacombes ! »
    Avant de reprendre tranquillement le cours…

    Je crois que juste pour le plaisir de pouvoir la ressortir un jour à mes futurs élèves, j’ai définitivement orienté mon cursus (déjà très engagé) vers le professorat…

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