Christophe est un grand timide.
Cette caractéristique lui a valu bien des déboires dont certains plutôt inattendus.
Cette anecdote qu’il m’a racontée, m’a vu m’écrouler de rire sur la pelouse devant ma salle, où il n’a pas tardé à me rejoindre, pour lacérer de nos spasmes rigolards et imbéciles la terre sous-jacente.
Christophe a passé le concours à Paris il y a quelques années déjà.
Il ne lui restait qu’un oral d’une heure environ.
Mais timide comme il est, il avait prévu d’absorber juste avant l’épreuve, quelques comprimés d’un vasodilatateur afin de calmer son appréhension.
Au moment de la prise, et certainement sous le coup de l’émotion, pensant trouver un mental de winner, il ingère aussi un comprimé de Viagra à effet immédiat.
Et l’oral commence.
Inutile de préciser que son profil fut quelque peu altéré par la prise, et qu’étant au mois de mai, son joli pantalon en toile kaki prit des allures de trimaran.
Le jury ne manqua pas de constater le délit mais continua néanmoins son questionnement.
Tout l’enjeu pour Christophe fut de se retourner à chaque fois vers le tableau le plus rapidement possible afin d’éviter d’exposer son profil et ce, sans heurter le rétroprojecteur.
Mais la proéminence était telle que de face même, la tension exercée par le mât, lui donnait des airs de chapiteau.
L’autre défi fut de maintenir une main dans la poche, vieille astuce née avec le pantalon, mais régler un rétroprojecteur de la sorte, bien que ce soit tout à fait possible, vous fait rapidement passer pour un pas dégourdi du tout, et même éveille les soupçons.
Et plusieurs fois, lors de ses retournements intempestifs, il heurta malencontreusement le rétroprojecteur.
Le jury échangeait à voix basse, bien conscient de l’affront, se demandant ce qui pouvait le mettre dans cet état, et que décidément cette administration était bien attractive, et sa motivation indubitable.
Christophe raconte qu’il contenait aussi un fou rire et qu’il arborait, et ceci fait sens, un discret sourire.
Le jury aussi car personne n’était dupe.
Un peu comme lorsque l’on se retrouve à quatre dans une voiture, et que l’on est soudainement envahi par une odeur immonde, qui fait tousser l’un, siffloter l’autre, et tourner la tête au troisième.
Comme si il ne se passait rien.
Jusqu’à ce que le quatrième, excédé et n’en pouvant plus s’exclame :
— Putain ! C’est qui le porc qu’a fait ça !
En général, s’ensuit un débat où la mauvaise foi pitoyable de chacun s’affiche sans vergogne et où le présumé, avouant son menu de la veille, révèle d’un coup son forfait.
Il subira bien sûr les derniers outrages et quelques jets d’insultes et se verra banni vers la fenêtre ouverte, par moins dix degrés, température à laquelle les gaz se densifient et les muscles se rétractent, améliorant l’étanchéité.
Ce qui est sûr, c’est qu’étant absorbé par son appendice Christophe oublia sa timidité et tout se passa bien.
Son hommage appuyé au menhir d’Obélix n’eut pas de conséquence.
Donc avant un challenge quelconque, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Après avoir bien ri, nous sommes restés dans l’herbe, avec mon pote Christophe, qui me dit que bien sûr, c’était une connerie.
Il faisait beau, on a causé du nouveau programme de 6e.
Y’a des fois, la vie est belle quand même, non ?
La chute du texte est aussi inattendue que celle de la tente qui s’écroule d’avoir été montée trop prestement.
Bizettes, un régal, le printemps….tout ça.
Ah
une bonne rigolade, ça change de la veille, et cela me rappelle un texte tout aussi drôle intitulé : un prof peut il péter…….. dans une Kangoo
ce soir j’économise un steack et certaines des mouchoirs;;;;;;;;
J’y ai cru jusqu’au bout !!!! euh… « bout » n’est peut-être pas le terme le plus approprié dans cette situation!
;-)
Bisous
bon ben santé!
tsss…tsss…j’en ai pas cru un mot…comment un fringant jeune homme peut-il avoir du viagra dans son sac, non mais j’vous d’mande un peu…donc il nous restait la poilade gratuite (les meilleures), enfin, moi aussi si je peux m’exprimer ainsi. siti trimaran, charly, merci. bisous
Tant mieux pour Christophe ! Moi qui croyait que pas besoin de Viagra pour l’oral ! C’est du gaspillage ça monsieur.
Si on peut plus rigoler !
Mélina, je crains les doubles sens de ton com.:-) émile, merci de rappeler mes plus gros succès.
lalila, le bout est un bon terme ;-)
tidoigts, t’y as pas cru ? Tin moi si !!!
Parce que je sais que cricri n’est pas un fringant jeune homme :-)
C’était une remise en conformité.
et Raymonde, je t’avais oubliée : t’as raison pour le viagra.
Posté par charly, 22 mars 2007 à 21:52
Quoi, ça marche ! Des heures de plaisir en perspective…
on dit pas concours épique, mais concours hippique… on avait à faire à un sacré étalon quand même !
Raymonde, mais c’est pas vrai ça !!!!
je ne t’ai pas oublié, et comment pourrais-je d’ailleurs. Non, une Raymonde, ça ne s’oublie pas.
Les premiers jours en tout cas ;-)
Non ça c’est vrai. Une Raymonde ça ne s’oublie pas. Hein frerot ?
Des heures de plaisir je te dis !!!
Raymonde cessez d’usurper !!!
Des heures de plaisir, c’est vrai que j’ai trouvé le temps long.
long, long, pas si long que ça… le temps.
Charly, je vous fais une prédiction : ce texte ne sera pas lu sur radio suisse romande mais sur Rope 1 ou France 2. Prédiction d’Isabella qui se trouve encore là.
Puisqu’on en parle : y a t’il moyen pour les hébergeurs de canal blog de se débarrasser de cette publicité ? Moi ça m’énerve réellement comme bloggeuse. RSVP
alors c’est vous
charly …
Charly, pour ce qu’on a discuté à midi (tu sais quoi), c’est okay. J’espère que tu es content.
Et alors donc, si on parle du printemps, forcement on se dit que là, c’est un peu raté comme effet parce que voilà t’y pas qu’il neige de la mort.
Bon, ben c’est pas tout ça, mais je vais faire un café du coup; ça vaut pas le coup de d’en priver quand on regarde bien.
enfin, dedans privé, c’est bien; mais de s’en priver, c’est presque mieux je trouve.
Zelda, bonjour.
Raymonde, bonne nuit.
melle bille, ce froid, ça casse un peu, c’est vrai.
ah le printemps …
la montée de sève, les jupes qui raccourcissent … Ca ne travaille pas que les élèves on dirait :P