
4 – Charly s’met minable.
On a du arriver vers dix heures du soir dans le sud de l’Espagne.
Les familles d’accueil étaient là. On a fait comme la croix rouge, on leur a distribué les colis, enfin les loustics quoi, et on a rejoint notre hébergement.
Chez l’habitant, une mamie encore, décidément j’ai pas d’bol, qui louait des chambres. J’entravais que coinche à c’qu’elle disait et la prof d’espagnol pareil parce qu’y parait qu’y a des différences de vocabulaire selon les régions.
Elle nous avait préparé à manger, de la bonne cuisine traditionnelle, à base de gras, et surtout, avec le chauffeur on l’a repéré tout de suite, une bouteille de pinard.
On a fait les mecs polis au début, va s’y sers toi, non j’t’en prie après toi, et puis on a fini par la descendre c’te boutanche, comme des malpropres.
Les mamies ont appelé le principal-adjoint pour dire qu’on était bien arrivé. et elles ont discuté du programme de la semaine.
Enhardi par la lampée de pétrole que j’venais d’m’envoyer, j’me suis permis d’leur dire que l’important dans ces voyages, c’est pas d’leur bourrer le crâne aux gamins, mais d’leur bouger l’cul, qu’ils sortent de leur télé, video et autres, et qu’ils s’aèrent les neurones, qu’y s’ventilent les chakras, comme un décalaminage quoi, un curetage, un détartrage cervical en quelque sorte, et y’en avait besoin.
— Mon pauvre Charly, vous me faites de la peine, et cessez donc de boire vous êtes pathétique.
Mais sur la lancée, j’ai continué.
Et puis c’est sympa l’exotisme ? Non ? Prendre la claque de la vie, en pleine tronche, c’est pas sympa ? Hein ? Et la taloche de l’amour ? Le coup de pied au cul de l’amitié ? Le croche-patte de la tendresse ? La clé de bras d’l’affection ?
Elles m’ont regardé sans rien dire. Et elles ont repris leur conversation.
C’est bien la peine de faire part de mes réflexions, en plus que des intelligentes, pour être ignorer tel un vulgaire prof de ZEP.
Bon, pour en r’venir au pinard, y’avait pas d’étiquette dessus donc j’pourrais pas vous dire la marque mais y cognait dur l’tonton, et avec le chauffeur, on a commencé à piquer grave du nez, plus la fatigue, on commençait à trouver les mamies sexy.
Et ça chez moi, c’est un signe : faut aller s’coucher.
— Charly, inutile de monter cette bouteille dans votre chambre, elle est vide, vous me faites pitié tiens.
Ouais ok, donc on a été s’pieuter, j’étais bien torchon, et j’ai du mettre maxi cinq secondes pour m’endormir.
Vous savez, la bouche d’aération bien ouverte avec la glotte qui fait :
rrrrrrrrrrooooon… Pfffffffffffff… rrrrrrrrrrrrrooooooon… pffffffffffffff…
Mais bon, on y était à la playa, on y était…
À suivre…
Vu la suite des événements
Je supprime les regrets énoncés dans mon commentaire sur le post nº3.
La Sudiste avertie par Regardeuse, merci!
La fin d’un mythe
et quand je pense à tout ce qu’on était prêtes à faire pour lui…
(souffrez !)
ô rage…..ô désespoir….
Ah ah ah ah ….
Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !
Cuiller en bois !!
C’est malhonnête ce que vous faites !! Nous sommes supposées être toutes solidaires et fustiger ce soiffard !
L’encourager avec un trait d’humour (même subtil) n’en reste pas moins une entorse à notre entente tacite : un Charly grand cru oui, un Charly qui cuve non !
(c’est vrai qui, regardez-la qui mine de rien essaie de se placer ; pi d’abord, y’a la Tati qui a la primeur non ? (oh, primeur, le vin… !!)
Bon ben plus de Super Charly, suis déçue :( :( :(
D’accord Phanieflo
Les Charly on les aime avec ce truc qui fait la différence.
Parce que… si on le laisse faire, dans quatre posts il nous raconte sa beuverie de troisième mi-temps sur le parking de Cunégonde-lès-Alouettes avec les majorettes du troisième âge !
Plan B
a) Penser à en cacher une, les troupes seront dispersées, çà te laissera le temps de te sustanter et d’étancher ta soif, peut-être même te taper la contrée avec « ton pote le chauff »
b) Planquer les devoirs qu’elles ont dû préparer pour les gamins, parce que l’impro, c’est plutôt ton truc, pas vrai, charly? çà devrait les occuper un moment…
je réfléchis, je réfléchis. J’reviens c’tantôt.
Charly a droit à des écarts. Laissons le découvrir les produits locaux.
tidoigt, merci, toujours des idées, de la lucidité.
Je t’envoie deux croches pointées et un triolet de noires. Si.
je viens de lrie quatre épisodes d’un coup!!! purée mais c’est bien meilleur que n’importe quel feuilleton tv
quand te mets-tu aux scenarii???
et puis les mamies je vois de quoi tu parles… avec la fin du babyboom et les départs en série on a éliminé presque toutes les nôtres…
quant au fameux henri qui fustige ton premier opus, où est son humour??? sont-ce ses restes de hussards de la république??? si on fait ce boulot sans second degré, où va-t-on sinon dans le mur???
perle de mes 3° cette aprem: « madame une retraite aux flambeaux c’est pour les retraités????? »
no comment!!!
kashyle, c’est super sympa de dire des trucs comme ça, venant d’une collègue. Henri c’était un leurre, créé par moi pour provoquer des réactions. Pardon.
Bisous à toi.
Bon « fustiger ce soiffard » comme il a fustifié Melle Bille c’est un prêté pour un rendu, mais est-ce qu’on rend toujours ce qu’on nous prête ?
« penser à en cacher une » là encore vous êtes trop rapides pour moi les jeunots. Une clope ou une bigotte ? J’ai déjà réclamé un peu de clarté, si çà continue je vais vous lâcher en chemin et aller prier pour le repos de mon âme. J’ai du taf sur la planche. Kashyle, la perle de tes élèves est magnifique. Quelle émotion ..Charly; n’en dis pas trop d’un coup, l’attente est délicieuse.
Tout comme Kashyle, j’ai rattrapé mon retard au niveau des épisodes. Mais je préfère nettement ces épisodes à ceux des « feux de l’Amour » (Je suis sûre que ces mamies… peut être un des sujets de discussion durant le trajet ?!?)
Henri était un leurre ? Tu n’as pas fini de nous surprendre, et, tiens, ça ne m’étonne même pas !
t’as ronflé si fort que tu ne sais même pas laquelle des viocs est venue gratter , feuler à la porte ?
:))