Charly : le retour

Tout était prêt pour une prérentrée flamboyante.

Seulement voilà.

Mon réveil n’a pas sonné.

Ou peut-être a-t-il sonné, mais je n’ai rien entendu.
Ou peut-être l’ai-je entendu, mais n’ai rien voulu entendre.
Ou alors j’ai voulu, mais je n’ai pas pu.

C’est donc plutôt embarrassé par cette situation, pour ne pas dire confus, et pris de court, car encore délicatement vautré en travers du lit, comme figé dans une de ces postures lascives et typiques du réveil, où l’humain se mue en sex-symbol, irradiant comme rarement un sex-appeal troublant, à la limite du racolage, avec cette grâce si particulière du baleineau récemment échoué, emmailloté très serré dans un drap aux allures diffuses de torchon, du cou jusqu’aux genoux, comble de l’élégance, un seul œil ouvert, observant une bonne dizaine d’orteils faisant les malins là-bas au loin, que je cherchai séance tenante et tambour battant une explication plausible à cet épisode fort contrariant de ma vie trépidante (réflexions toutefois limitées par le peu de moyens dont je dispose à des heures aussi matinales).

Lorsque soudain, j’eus un doute : et si, in fine, ce désagrément constituait un contretemps ??? Question pertinente s’il en est, mais qu’après mûre réflexion, je complétai par son corolaire : et si j’étais à la bourre ????

BORDEL DE MERDE !!!!!!

Aaaaah !!! Tu m’aurais vu cher lecteur jaillir de mon plumard tel un feu d’artifice sonore et flamboyant, fusant et pétaradant au milieu d’une foule d’oreillers en liesse, puis par petits bonds successifs, embringué que j’étais dans mon drap, tenter de rejoindre l’armoire du fond, devant laquelle, hélas, trois fois hélas, je chutai lamentablement, mais en silence, dans la plus stricte intimité, chute que j’agrémentai toutefois de quelques triples salto époustouflants et moult sauts périlleux d’anthologie afin d’éviter un concassage nasal en règle. Puis, ayant réussi par de gracieux tortillements reptiliens, du plus bel effet, à me débarrasser de ma camisole, je procédai à l’enfilage de mon froc, à la vitesse du son, de mes pompes, à la vitesse de la lumière, me jetai éperdument dans les bras de la première chemise venue, tout en chantonnant une version personnelle et passablement remaniée de « Y’a de la joie », version je le confesse assez triviale et largement détournée, puis négligeant la mort dans l’âme l’hygiène la plus élémentaire et ma raie de coté, je galopai tel l’alezan vers le parking du quartier, où pour finir, je démarrai en trombe mon petit bolide, et le pilotai avec une adresse déconcertante en direction de mon petit collège.
(J’en profite d’ailleurs pour m’excuser auprès des feux tricolores devant lesquels je suis passé avec un certain mépris, c’est clair, du panneau « Stop » à la sortie de mon bled, pourtant fort sympathique, auquel je n’ai même pas accordé un regard, ainsi que des diverses lignes continues que j’ai totalement ignorées, avec une certaine morgue dois-je dire. Concernant la petite dame en gris dont j’ai bien vu les gestes désespérés dans mon rétro, qu’elle se rassure, j’ai en effet son cabas encastré dans mon pare choc avant, mais si je peux me permettre un petit conseil, chère madame, de façon générale, évitez de traverser sur les passages piétons, là où ça glisse le plus, parce que je vous assure, c’est pas évident de freiner sur de telles surfaces. Quant aux deux charmants bikers, très joliment tatoués, et très en verve je dois dire, je vous répète ici ma passion pour la moto, et mon total respect pour les motards en général et pour vous en particulier. Autant je ne taris pas d’éloges à votre sujet, c’est vrai, c’est rare de rencontrer des types aussi épatants, sachez, si je peux me permettre une remarque, que j’ai moyennement apprécié ce que vous avez fait avec mon nez, alors que je m’étais engagé, à genoux en plus, à vous rembourser intégralement les deux motos. Franchement, c’était pas sympa.)
(Des excuses aussi auprès de la communauté homosexuelle à laquelle j’ai fait référence à plusieurs reprises en m’adressant en des termes peu flatteurs, mais sur un mode taquin, aux voitures qui me précédaient. Aux femmes, d’une façon générale, au sujet desquelles j’ai émis quelques doutes quant à la qualité des mœurs et sur les pratiques sexuelles, utilisant différentes appellations qui pourraient être taxées, je le concède, de péjoratives. Des excuses auprès des routiers, dans leur ensemble, à propos desquels j’ai tenu des propos semble-t-il équivoques, où j’émettais visiblement des doutes sur leurs capacités intellectuelles, alors qu’il s’agissait de simples figures de style, pour faire mon intéressant. Les cyclistes, qui me pardonneront volontiers les menaces de sévices et autres projets de peloton d’exécution, il ne s’agissait là que de simples métaphores, qui pouvaient prêter à confusion, certes, mais qu’il serait dommage de laisser entraver une relation naissante et pleine de promesses. Pour finir, le portail coulissant du collège qui a bien pris son temps pour coulisser, que j’ai encouragé à plus de rapidité en des termes ambigus, c’est vrai, et je reconnais que j’aurais tout à gagner à être plus clair. Et pour conclure, des excuses au parking du collège, qui, contrairement à ce que je suggérai de façon un peu hâtive, avec un ton chargé de sous entendus, mais dans un moment d’égarement, n’est pas si petit que ça, puisque j’ai attendu à peine un quart d’heure qu’une place se libère.)
(Ouais !!!! Je viens de battre mon propre record de digression !!!! Ouaaaaah !!!! Suis trop fier !!!!! En même temps, je n’ai pas le choix car la rentrée est d’une ordinarité, et d’une banalitude telle, que j’aurais pu vous la claquer en deux mots.)

C’est donc très souriant et parfaitement zen que j’ai poussé avec la plus grande délicatesse la porte de la salle de réunion déjà bondée, porte qui n’a quasiment pas grincé, mais vraiment trois fois rien (putain de porte !!!!), que j’ai longé le mur de la salle avec la plus grande discrétion, avec des faux airs d’applique murale, pour atteindre avec une vraie humilité un siège vacant devant le chef (NDA : les sièges vacants sont toujours juste pile poil devant le chef).
— Bonjour Monsieur Le Prof…
— Bonjour, excusez-moi, ma voiture n’a pas démarré…
— Ah, vous me rassurez, j’ai cru que vous étiez tombé d’un bateau…

Le fait de venir en réunion de prérentrée en short et une barbe de trois jours peut prêter à confusion, et vous faire passer assez rapidement pour un parfait dilettante. Je déteste ces jugements hâtifs, car bien souvent, vous vous retrouvez sans autre forme de procès livré aux plus vils des ragots, à patauger lamentablement dans le clapotis nauséeux de la vase putride des commérages badins.

Je me souvins alors de ce que disait mon vénéré Maître Shar Li, lui qui de chaque situation savait extraire le suc, la quintessence, et éventuellement, quelques revenus substantiels :
— Car vois-tu petit scarabée, sur la sente tortueuse de la destinée, veille à ne point te fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses, voire mesquines, quand ce ne sont pas de vraies salopes. Mais sache aussi, que si l’habit ne fait pas le moine, l’inverse est souvent vrai. Et d’ailleurs ça se voit. Au fait, petit scarabée, aimes-tu te baigner nu dans les rivières ???
(Voilà typiquement le genre de phrase qui aide à affronter les épreuves, et je ne vous en remercierai jamais assez Maître. Pour la baignade, tu peux te brosser vieille fripouille… )

Mais lorsque Christophe m’a fait remarquer pendant la pause, que mon visage présentait une bien vilaine cicatrice, descendant du coin de l’œil jusqu’au menton en contournant la joue par la face est, vestige de l’union passionnée d’une joue transpirant dans la moiteur de la nuit et d’un oreiller plissé reconverti en décalcomanie, cicatrice d’à peine la largeur de la vallée du rift, mais presque aussi longue que la faille de San Andreas, je crus un instant que ne se révélât le pot aux roses, et de passer pour un con.

Ce dernier point fut rapidement acquis car j’essuyai moult moqueries et taquinades, auxquelles je fis face comme à l’accoutumée, sans ciller, ni vaciller, ni même sourciller.
Mais j’eus aussi des remarques sur la finesse de mes gambettes que visiblement certaines m’enviaient.
Tu m’étonnes.
Autant de finesse en bas et d’intelligence en haut.

Et c’est ainsi que s’acheva cette journée de prérentrée, bercé par le ressac incessant des flots de bavardages, où il était question de contrats d’objectifs et autres itinéraires de découverte, que j’écoutais vaguement distrait par les souvenirs d’un été aux femmes callipyges, à leurs seins piriformes, ah les bonnets d’Anne !!! Et jetant quelques regards furtifs sur les nouvelles recrues, avant que d’être définitivement absorbé par la contemplation de la parfaite rectitude de mon tibia gauche.

72 réflexions sur "Charly : le retour"

  1. Et c’est reparti… :)

    Bonne rentrée Mr. Le Prof !

    Dans l’attente de découvrir votre nouvelle armée…

    Webalement,
    Nico.

  2. PREM’S

    Charly, vous êtes un San Antonio des temps modernes…et ce soir, ma victoire…je suis la prem’s à poster!Enfin j’espère…faut dire, je vous guettais dans l’ombre, impatiente et fébrile. Dites, ne nous faites plus ce coup là, disparaître comme ça, vraiment, c’est pas humain!

    Bon, faut que j’y aille…je laisse la place aux suivantes…

  3. merdoume cacadoume ! je voulais être preum’s moi aussi…
    Alors ? ‘sont comment les 6eme cette année ? J’ai eu des échos d’une classe de 4eme qui a réussi l’exploit de faire se tenir un conseil de guerre entre prof dès la fin de la première semaine tellement ils sont choupi-trognons :)

  4. contente itou

    de vous retrouver, très estimé collègue, et votre consciencieuserie inaugurale augure d’une année millésimée. Vivement les premiers billets de l’année !

    Pour le conseil de guerre, Lili, nous en formâmes un ce jour même non seulement entre profs, mais avec la direction elle-même qui décida de ne pas conserver ladite classe de quatrième en cet état apocalyptique, mais de disséminer quelques bombes de-ci, de-là… :)

  5. Le retour du guerrier, fatigué, et… pas lavé !!! Yeurk…!!!

    En parlant de morgue : tu aurais pû y finir !! « Mais d’où vient cette odeur ? » se serait écrié le légiste…

    Un bisou (en espérant que depuis, tu as fais un détour par la salle de bains).

  6. ah ben voilà ce que ça fait de passer deux mois à regarder sa barbe pousser: le jour de la rentrée,c’est la fête au grand n’importe quoi. Je ne vous félécite pas!!

  7. AAAAHHHHH !

    Et ben moi, j’dis : c’est pas trop tôt ! Et ça vallait bien une digressions de 15 km de long !
    A ce stage, on ne dit plus « bonne rentrée »… Alors bonne suite et tout et tout.

  8. Soulagé !!!

    Un blog de ligue 1 !!!
    Je croyais que tu avais baissé pavillon mais non, tu es de retour et c’est tant mieux.

  9. La question que je me poserai toujours, c’est plutôt comment font les gens pour ne pas démarrer une journée sur les chapeaux de roues…qui ont le temps de faire leur vaisselle de petit déjeuner, par exemple ou pire, de repasser leurs fringues avant de les enfiler.
    Les chefs n’aiment pas trop les shorts au boulot, étonnamment du reste, c’est très séyant un short (et pour un homme, quand c’est un caleçon de bain recyclé en short, on confine au sublime…avec la ficelle qui pendouille un peu…et les tongs, évidemment, sinon, ça ne compte pas…mieux : la marque de bronzage qui fait des chaussettes blanches!!)
    Ravie de te relire (et de relire le sage Shar Li)

  10. Ah enfin !

    Je désespérais de revoir un jour les aventures de mon prof préféré ! Oui, il y a 2 profs de techno dans le collège ou je bosse: l’un surnommé « crane d’œuf » par les minots, allez savoir pourquoi, l’autre sans surnom, puisqu’avec sa tonne pour 1m95 personne ne se risque à le surnommer, mais aucun n’a cette verve !
    Bon retour Charly, et en route vers de nouvelles aventures !!!!!!!
    -non sans déc, j’suis bien contente !-

  11. En avance ?

    Ben, tu n’es pas si en retard que cela, puisque tu as écourté ton délai de trois mois !
    Chic ! Tu es revenu ! C’est cela le plus important, et en grande forme, encore !
    J’ai bien ri… et maintenant, je me grouille, si je ne veux pas avoir pareille mésaventure, pasque suis à la bourre ce matin, et le chef risque moyennement d’apprécier ma robe de chambre (fort confortable, au demeurant…) !
    À bientôt, alors ?!!!!!!

  12. Enfin, t’es revenu….Trop super!
    Merci pour ce billet pleins de digressions comme je les aime!!!!!!

  13. Une pré-rentrée un 9 septembre? Tu enseignes à la fac de techno cette année?

    Faut pas insulter la terre entière qui est toujours là pour bien nous mettre des bâtons dans les trous et sans qui on s’ ennuierait à mourir. Sans les ribambelles d’ autos sur les voies « rapides » (c’ est comme la caisse rapide du supermarché, rapide tant qu’ on n’ y est pas engagé), les feux bicolores (à Montpellier si tu t’ arrêtes au feu orange tu te fais rentrer dans le … ou alors t’ entends un crissement spectaculaire suivi d’ une volée de mots verts de rage), les places de parking inexistantes qu’ on se demande à chaque fois pourquoi qu’ on vient travailler en auto.
    Voui Charly je retrouve bien là ma vie de tous les jours sauf que je ne professe rien moi, je confesse, nuance. Bref, la nuance est dans la fesse. Toi t’ es un pro. Hi hi hi!!!

    Bisous, n’ oublie pas la crème antirides au coucher (pendant que tu dors ta peau se rétend -Ah écoute c’ est la pub qui le dis— sur le visage bien sûr pour effacer les faux plis du matin) et bonne année scolaire!

  14. Je me gausse…
    Moi qui trouvait mon quotidien bien fadasse, il suffit simplement de le regarder d’un autre œil.
    Un évènement matinal qui m’a bien amusé..
    Très fort le coup de l’applique.

    J’ai évidemment dévoré tous tes articles, c’est un régal. Un grand talent.

    Heureux petits élèves.

  15. ouf! on a eu chaud…tu es revenu…..Même en retard, quelle importance, du moment que l’année ne commence pas sans toi!

  16. angoisse

    Voilà voilà,

    ma rentrée n’a lieu que lundi prochain soit lundi en 15, encore que n’ayant pas encore eu d’emploi du temps je ne sais…
    Il n’empêche, le réveil va être cruel, un peu comme remettre les pieds sur terre après bientôt trois mois de glande suave quoique subtile, chatoyante et pourtant éthérée (l’alcool sans doute).

    Alors voilà depuis le début de la semaine je mets des réveils (3) assez tôt dans la journée (vers 8h 8h30) histoire de reprendre un peu le rythme effréné de la vie active. (D’autant que j’ai plein d’outil pédagobert à mettre en place passque contrôle qualité et tout et tout)

    Et évidemment je me retrouve chaque matin dans l’incapacité physique d’emmerger avant MIDI !!!

    On est déjà mercredi… alors forcement j’angoisse un peu et je me demandais s’il y avait un truc de vieux sage pour négocier la rentrée, vu que ça n’est que la seconde fois pour moi, après mes premiers congés payés (ahhhhhh les congés payés, la nationale 7, les baraques à frites, et la mer…)

    Bref, quelqu’un aurait un petit mot de réconfort ?

  17. debout soom !…

    à 8h !… c’est bien continue !… une bonne douche, la radio à donf (pas n’importe laquelle), un bon café…et tu sors de chez toi, une demi heure de marche à pieds à allure soutenue et t’es lancé pour la journée ! attention de ne pas retomber en rentrant … petits coups de fil aux amis qui sont encore plus dans mélasse que toi, ça rassure, suppression de tout brevage anesthésiant, préparation de jambon aux petits légumes (et on laisse tomber les frites… au besoin tu retournes au marché !)
    Et n’oublie pas de respirer c’est le plus important !… il faut RES-PI-RER !
    Voilà !… j’aurai essayé même si je ne suis pas un vieux sage … en attendant, moi je retourne me coucher, mon réveil sonne le soir.

  18. AZERTY

    Bon, ben !!! Moi, je me suis retrouvé tatouer « AZERTYUIOP » sur le front. Chacun son truc.
    Bref, bonne rentrée.

  19. enfin de l’info. C’est la rentrée. Charly est revenu. Le spectacle va reprendre.
    encore, encore (et surtout du croustillant)

  20. Du grand art !!!

    Toujours du grand art et un réel plaisir de lire et relire toutes ces anecdoctes.
    Encore 1000 fois merci pour tous ces rayons de soleil qui font qu’en faite la vie est super belle !!!

  21. Modérons-nous!

    Que d’éloges ! Certes ce billet n’est pas mauvais du tout. Certes mes abdos (ou plutôt mon absence d’abdos) ne se sont pas remis des gloussements frénétiques que j’ai émis au cours de la lecture de ces lignes. Certes nous sommes tous en attente de cette douce lecture, échapatoire à cette difficile mise en train de la rentrée…
    Certes.
    Mais, chers amis, je tiens à vous mettre en garde !
    Craignez, lecteurs assidus de Charly, que notre prof préféré, à satiété de compliments, se laisse aller à nous oublier ! Que se passera-t-il quand, d’un air détaché, il postera un lacif « Je n’ai pas pû écrire mon billet aujourd’hui, ma grand-mère était malade… » ?

    Donc, en bon prof qui sait féliciter mais aussi encourager pour l’année qui débute, je mettrais un « Bon travail, mais poursuivez vos efforts. L’absentéisme nuit au travail et rend vos lecteurs tristes de ne pouvoir vous lire » !

    Excellente rentrée à tous !

  22. Pinaise j’ai zieuté tout début septembre quand enfin tu allais daigner revenir et là, pof je rate ton retour !

    Je suis éclatée de rire devant mon écran, comme toujours … Ouf, encore un été qui n’aura pas égratigné ton « stïïle » dont je raffole !

    Z’ont de la chance ceux (pas celles !) qui te côtoient en vrai ! Ça doit faire du bien des gens comme toi … DANS UNE SALLE DES PROFS ! T’as pas un frère jumeau en Sarthe ? Besoin de lui, là … :-(

    Grandes bisettes ! Ton retour fait du bien … Sincèrement. Super sincèrement.

    Heu, t’as pas raconté tes classes, ton emploi du temps, où t’as mangé le jour de la prérentrée (parce qu’il n’y a pas de cantoche, alors tout le monde cherche où manger …) etc.

    Allez, au boulot !

  23. Hello,
    Quel bon prof tu fais, grâce à toi, 2 nouveaux mots dans mon vocabulaire : callipyge et piriforme. Il ne me reste plus qu’à les recaser d’une manière naturelle dans une conversation « mmmh, cette base de données tout à fait piriforme va être mise à jour parallèlement à son application callipyge »
    :)

  24. Et bien, je constate avec grand plaisir que ces vacances de fénéant de fonctionnaire de l’éducation nationale (je rappelle que je connais bien puisque fille et femme d’enseignant), comme le pensent une partie de la population française jalouse et aigrie (z’avez qu’à passer les concours de l’éducation nationale et on en reparle ensuite), et bien je constate donc disais-je, qu’elles ont été très bénéfiques à ta verve et à la finesse de tes mollets (seraient-ce les bienfaits des longues marches dans le sable chaud à la recherche de la poitrine la mieux dessinée qui t’ont permis sans même t’en rendre compte de gagner de si gracieuses courbes corporelles entre le genou et la cheville ???)

    En résumé donc, force est de constater qu’une telle prérentrée aussi bien racontée ne peut être que la promesse d’une année scolaire riche en rebondissements et toujours aussi talentueusement narrée !

  25. et après?

    Certes, certes, mais on en est resté à la pré-rentrée…

    Quid des petits nouveaux? ces adorables 6 ème pleins d’enthousiasme, tout frais émoulus de l’école primaire? ces grands glandouillards boutonneux de 3 ème?

    Dans à peine 6 semaines, ce sont les vacances de Toussaint. On voudrait connaître les premières aventures de ces pauvres gamins sous la férule de grand maître Charly!

  26. Allez, bon courage. Pour le réveil, ‘faudrait veiller à augmenter le son, voire à déboucher les oreilles avant le coucher.
    C’est r’parti pour une année, alors, hein !

  27. Je viens te féliciter ô Charly, pour cette superbe narration, moi qui ne suis qu’une Drôle de Dame de plus dans ta cour de récréation !
    Oh comme j’aimerai que ma salle des profs de campagne soit peuplée de jeunes et beaux célibataires qui savent si bien écrire :( Il n’en est rien malheureusement !
    La suite bientôt, steuplééé !

  28. Ah! elle est plus haut…alors je suis bien une des plus en retard dans la salle de classe de Charly!Au moins j’suis dans le sujet!

  29. Ma petite tapiti d’AMOUR ! Ma petite polynésienne ! Enfin te revoulou ! Du coup, je fais le 50e de Charly !

    Mais quesse qu’il attend ce fainéant pour pondre un ot ti texte ! allez allez mon toujours prof préféré….

    Signé Raynette passe keu Raymonde c’est laid et ringard ! (toi tu as toujours ta superbe « voice » ?)

    Allez petit Charly, enlève les doigts de ton nez !

  30. Ma petite crevette

    Il est autour de 9h du mat chez toi Tapiti ? Ici au Canada, 21 h !
    A pluche

  31. étrange étrange…

    C’est curieux, en 5 minutes c’est la deuxième histoire de panne de réveil que je lis sur un blog de prof. dure dure cette rentrée non? :p

    allez courage camarade enseignant!

    pouv, autre prof et autre blogueur.

  32. Quelle rentrée !!!

    Je suis un nouvel assidu à ce blog, et je dois dire quel style !!! Je ne suis jamais loin de me pisser dessus en le lisant.
    Moi pour ma rentrée, j’ai commencé par énumérer les règles du Fight Club à mes 5è, il faut qu’il marche droit dès le départ sinon ….

  33. Dis, Charly ?

    t’es reparti en classe verte ? dis nous quelque chose, la rentrée c’est trop triste sans toi !

  34. LOL moi aussi Gloria je pensais au départ que c’était toi ! Qui avais oublié de mettre le lieb vers ton blog ! Pourtant Dieu sait si Charly raffole de tes recettes ! Nan, ce ne pouvait être toi !
    Une bisette à Gloria N°2 !

    Charly, t’es où encore ?

    Pfff, trop longue l’attente …

  35. pas le temps?

    Moi j’aimerais bien avoir des nouvelles de la première rencontre de parents avec tes nouveaux petits monstres (on dit aussi morveux) ! Ou ceux de l’an dernier : parents de Boursing, Brisouilles, Trapugne (enfin ça ressemble…)
    Merci si tu te décides à prendre la plume. C’est toujours bien apprécié !
    A pluche Charly the man !

  36. nanana 60 com ! Moi je sais que Charly aime les comptes ronds…..

    Ce blog va être squatté si ça continue !!!

    Tati, Christophe, donnez-nous des nouvelles au moins ! Est-il mort de sa belle mort notre Charly international comme feu son poissson rouge ? La question se pose ! Charly reviens. Qu’on se le dise !

  37. Endurance

    Si vous connaîssiez Charly comme moi vous sauriez que ce n’est pas un sprinter mais un spécialiste de l’endurance. D’ailleurs vous avez remarqué que chaque fois qu’il est à la bourre il se prend les pieds dans te tapis.Pour faire une métaphore qui lui plaira je dirai que si Charly était un avion, d’abord ce serait un long courrier et pis il lui faudrait une piste de 20 km pour décoller. Donc là il roule sur la piste en augmentant proooooogreeeeessiiiiiveeeemeeeent sa vitesse (vitesse c’est pas le mot exact d’ailleurs…)
    Mais ça va venir….

  38. inquiétude ?

    bientôt 15 jours sans nouvel article, tu ne nous avais pas habitués à çà.
    on s’inquiète. on t’espère en bonne santé
    tati semble rassurante…
    reviens nous en grande forme
    en attendant on relit les anciens articles

  39. inquiétude ?

    bientôt 15 jours sans nouvel article, tu ne nous avais pas habitués à çà.
    on s’inquiète. on t’espère en bonne santé
    tati semble rassurante…
    reviens nous en grande forme
    en attendant on relit les anciens articles archivés scrupuleusement…
    bref tu nous manques !!!
    zigmund

  40. Merci Tati ! Comme on dit par « che nous », y aurait pas une fille en dessous de cela ? Ou comme vous dites, une gisquette hihi???
    Charly en amour ! Wow, ce serait super ça !
    A+

  41. Si c’est ça !…

    … une fille en dessous ??
    il faudrait qu’il le dise tout de suite notre Charly, pasque on irait lire ailleurs, on a pas que ça à faire d’attendre qu’il débarrasse tous ses tapis !!… non mais ho ?!

  42. Charly, essaie une fille dessus, tu verras, c’est meilleur…si tu ne reviens pas, ce blog partira en ……..

    Et Georgette ou elle est ? Tu sais la Georgette à Fernant….

  43. LA SUITE !
    Je te découvre, je te dévore ( des yeux ) , je file le lien à plein de gens et plus rien depuis cette rentrée épique? y a gisquette sous roche?
    y t’ont foutu 22HS ? Tu milites? Tu bosses? Tu b+++++++? Que sont devenus tes 6émes4? Degrands ados ? ET Christophe et Tati ? ON s’ennuie d’eux . PS peut-être que tu es en train de signer avec un éditeur ?

  44. Dis nous Tati !??…
    tu l’as vu Charly ??… il décolle toujours ??… sur quelle piste ??
    …pasqu’il me manque grâve !

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